vendredi 18 octobre 2024

Le point de vue de Dieu

 

Le mot grec traduit par "enfant" est "breposs". C'est le même mot qui est employé pour désigner les enfants mis à mort sur l'ordre de Pharaon. Ce mot est aussi utilisé dans Luc 1 :41, 44 pour désigner le bébé qui est encore dans le sein de sa mère. Dans d'autres passages, il désigne aussi un embryon, un fœtus, un bébé, ou un petit enfant (Luc 2 :12, 2 :16, 18 :15 ; 2 Tim. 3 :15 ; Actes 7 :19 ; 1 Pierre 2 :2).

La Bible dit que "la vie est dans le sang". Dieu ne fait aucune différence entre un enfant qui n'est pas encore né et un nouveau-né ! Pour lui, ce sont tous des enfants.

"Voici, des fils sont un héritage de l'Eternel, le fruit des entrailles est une récompense" (Psaume 127 :3). Il suffit d'attendre neuf mois pour que ce fruit des entrailles devienne une bénédiction !

"Ne m'as-tu pas coulé comme du lait ? Ne m'as-tu pas caillé comme du fromage ? Tu m'as revêtu de peau et de chair, tu m'as tissé d'os et de nerfs ; tu m'as accordé ta grâce avec la vie, tu m'as conservé par tes soins et sous ta garde" (Job 10 :10-12).


Ces versets nous montrent que Dieu était activement engagé dans la formation de Job dans le sein de sa mère ! C'est Dieu qui l'a revêtu de peau et de chair, qui l'a tissé d'os et de nerfs, et qui a formé toute la complexité de son corps humain. Cela nous prouve que Dieu est l'auteur de la partie matérielle de notre être, comme de sa partie immatérielle. Remarquez qu'il dit que Dieu l'a revêtu de peau. Il y a un esprit humain dans notre corps. Chaque être humain est unique et précieux aux yeux de Dieu. Il est un don de Dieu. Dieu ne forme pas une "chose" non-humaine dans le sein maternel, mais un enfant, qui reste un enfant de la conception à la naissance. Cet enfant ne subit aucun changement biologique lorsqu'il quitte le sein de sa mère !

"Eternel ! tu me sondes et tu me connais, tu sais quand je m'assieds et quand je me lève, tu pénètres de loin ma pensée ; tu sais quand je marche et quand je me couche, et tu pénètres toutes mes voies. Car la parole n'est pas sur ma langue, que déjà, ô Eternel ! tu la connais entièrement. Tu m'entoures par derrière et par devant, et tu mets ta main sur moi. Une science aussi merveilleuse est au-dessus de ma portée, elle est trop élevée pour que je puisse la saisir" (Psaume 139 :1-6). Ce passage nous montre que Dieu connaît chacune de nos paroles, avant même que nous les prononcions. Il connaît parfaitement l'identité ce cet être vivant que nous appelons un fœtus.


"C'est toi qui as formé mes reins, qui m'as tissé dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables, et mon âme le reconnaît bien. Mon corps n'était point caché devant toi, lorsque j'ai été fait dans un lieu secret, tissé dans les profondeurs de la terre. Quand je n'étais qu'une masse informe, tes yeux me voyaient ; et sur ton livre étaient tous inscrits les jours qui m'étaient destinés, avant qu'aucun d'eux existât" (Psaume 139 :13-16). Dieu connaît dès le début quelle sera notre fin, avant même de créer qui que ce soit. Il connaît tout ce qui nous concerne avant même de nous donner la vie. La "masse informe" dont parle ce Psaume fait référence à l'embryon.

"Ainsi parle l'Eternel, ton rédempteur, celui qui t'a formé dès ta naissance (mot à mot : "dès le sein maternel) : moi, l'Eternel, j'ai fait toutes choses, seul j'ai déployé les cieux, seul j'ai étendu la terre" (Esaïe 44 :24).

"L'Eternel lui dit : Qui a fait la bouche de l'homme ? et qui rend muet ou sourd, voyant ou aveugle ? N'est-ce pas moi, l'Eternel ?" (Exode 4 :11). Un enfant infirme ou handicapé est considéré par Dieu comme n'importe quel autre être humain. C'est Dieu qui permet que l'on vive. Malheureusement, la chute de l'homme et nos propres péchés peuvent affecter le développement de l'enfant. Mais c'est quand même Dieu qui permet à cet enfant de vivre et de naître.


"Malheur à qui conteste avec son créateur ! - Vase parmi des vases de terre ! - L'argile dit-elle à celui qui la façonne : Que fais-tu ? Et ton œuvre : Il n'a point de mains ? Malheur à qui dit à son père : Pourquoi m'as-tu engendré ? Et à sa mère : Pourquoi m'as-tu enfanté ? Ainsi parle l'Eternel, le Saint d'Israël, et son créateur : Veut-on me questionner sur l'avenir, me donner des ordres sur mes enfants et sur l'œuvre de mes mains ?" (Esaïe 45 :9-11).

"Cependant, ô Eternel, tu es notre père ; nous sommes l'argile, et c'est toi qui nous as formés, nous sommes tous l'ouvrage de tes mains" (Esaïe 64 :8). Si c'est Dieu qui donne la vie, qui sommes-nous donc pour décider de l'ôter, surtout quand cette vie se développe dans un sein maternel qui devrait la protéger ?

"Tu ne prononceras point de sentence inique, et tu ne feras point mourir l'innocent et le juste ; car je n'absoudrai point le coupable" (Exode 23 :7). Avorter un bébé, c'est faire mourir un innocent.

" Il y a six choses que hait l'Eternel, et même sept qu'il a en horreur ; les yeux hautains, la langue menteuse, les mains qui répandent le sang innocent, le cœur qui médite des projets iniques, les pieds qui se hâtent de courir au mal, le faux témoin qui dit des mensonges, et celui qui excite des querelles entre frères" (Prov. 6 :16-19).


"Les yeux de l'Eternel sont en tout lieu, observant les méchants et les bons" (Prov. 15 :3). Dieu connaît les intentions des cœurs, surtout de ceux qui se hâtent à verser le sang.

"Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres, qui changent l'amertume en douceur, et la douceur en amertume ! Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux, et qui se croient intelligents !" (Esaïe 5 :20-21).

Quand Israël est tombé dans l'idolâtrie, ils ont sacrifié leurs bébés à des faux dieux (en grec, daimonoi, démons). Mais nous faisons aujourd'hui exactement comme eux, nous sacrifions nos bébés. Les raisons purement médicales représentent un très faible pourcentage des avortements. Les païens ont l'habitude superstitieuse de sacrifier leurs bébés, pour obtenir de meilleures récoltes, pour réussir dans leurs projets, ou simplement par commodité ou par plaisir. Peut-on obtenir quelque chose de bon avec des moyens aussi mauvais ? Pas plus aujourd'hui que dans le passé !

Le fait qu'un être humain ne soit pas encore né ne fait aucune différence pour Dieu (Exode 21 :22-25). Il ne fait aucune distinction entre les jeunes et les vieux. En ce qui concerne les bébés, on ne voit dans la Bible rien qui puisse justifier qu'on tue un innocent, s'il n'est pas encore né.

Paul écrit dans Galates 1 :15 : "Mais, lorsqu'il plut à celui qui m'avait mis à part dès le sein de ma mère, et qui m'a appelé par sa grâce…" Paul reconnaît que c'est Dieu qui a planifié sa vie dès le moment de sa conception, à la gloire de Son Créateur.


Nous avons été prédestinés à accomplir des œuvres bonnes (Ephésiens 2 :10). Dieu a pour chacun de nous un plan, et Il veut que nous l'accomplissions selon Sa volonté.

L'Ecriture est donc claire, en ce qui concerne la personnalité d'un bébé qui n'est pas encore né. Une grossesse est une bénédiction, car elle concerne une précieuse vie. Que le meurtre d'un enfant soit commis dans le sein ou hors du sein maternel, il est toujours aussi condamnable. Le diable est venu pour tuer, dérober et détruire. C'est exactement ce qui se passe au cours d'un avortement. Il tue l'innocent, il dérobe le bonheur que la mère et l'enfant pourraient avoir, et il détruit le plan que Dieu avait pour cet enfant. Il détruit même souvent les relations entre la mère et son mari, ainsi qu'avec les enfants qu'elle pourra avoir plus tard.

L'avortement n'est pas nouveau. Il est mentionné dans l'Ancien Testament. Les premiers auteurs chrétiens étaient confrontés au même problème que nous aujourd'hui, car ils vivaient sous le gouvernement des Romains. Ils ont employé les mêmes paroles et les mêmes arguments que l'on retrouve aujourd'hui.

Voici ce qu'écrivait Marc Félix en 170 après J.C. : "Il y a au milieu de nous certaines femmes qui boivent des potions spéciales pour ôter la vie d'un être humain qu'elles portent dans leur sein. Elles commettent donc sur lui un meurtre, avant même de lui avoir donné le jour. (Marc Félix, avocat chrétien, Octavius, chapitre 30).

En 177, Athénagoras écrivait : "Quel homme rempli de bon sens affirmerait donc que nous pourrions être des meurtriers ? Quand nous disons que les femmes qui absorbent des drogues pour avorter commettent un meurtre, et qu'elles devront en rendre compte à Dieu, quels sont les principes qui pourraient nous autoriser à commettre un meurtre ? Si l'on regarde un fœtus comme un être créé, qui est donc l'objet des soins de Dieu, nous n'avons pas le droit de le tuer après lui avoir donné la vie. Nous ne devons pas non plus exposer (abandonner) un nouveau-né. Car ceux qui exposent un nouveau-né sont coupables d'infanticide. Quand on a commencé à élever un enfant, on ne l'abandonne pas à la destruction" (Plaidoyer pour les Chrétiens 35, chapitre 5).

En 210, Tertullien a écrit : "Parmi les instruments du chirurgien, il y a un couteau flexible qui permet d'ouvrir l'utérus, et de le maintenir ouvert. Il comprend aussi une lame annulaire, qui permet de disséquer délicatement les membres de l'enfant dans le ventre de sa mère. Il comprend enfin un appendice en forme de crochet, qui permet d'extraire tout le fœtus en une seule fois. Les chirurgiens ont appelé cet instrument "embruosphaktes", ce qui signifie "instrument de mise à mort de l'embryon". (Les médecins qui pratiquent ces avortements) savent tous très bien qu'il s'agit d'un être vivant qui a été conçu. Ils ont quand même eu pitié de ce malheureux bébé, en commençant par le mettre à mort, pour ne pas le torturer vivant" (L'âme 25).

Le même auteur a aussi écrit, la même année : "Dans notre cas, puisque le meurtre nous est à jamais interdit, il ne nous est pas permis de détruire même le fœtus dans le sein de sa mère… Mettre fin à une grossesse n'est qu'un moyen plus rapide de mettre fin à une vie humaine. Il faut mettre sur le même plan la mise à mort d'un être humain déjà né et celle d'un être humain encore à naître. Cet embryon est destiné à devenir un homme. Il est comme la semence d'un fruit futur" (Apologie 9 :8).

En 228, Hippolyte a écrit : "Des femmes qui prétendent être Chrétiennes prennent des drogues qui les rendent stériles, ou se serrent très fort le ventre pour expulser le bébé qu'elles ont conçu. Car elles refusent, à cause de leur richesse et de leurs relations, de porter un enfant conçu par un esclave ou par une personne insignifiante. Voyez-vous, par conséquent, combien est grande l'impiété de ceux qui enseignent l'adultère en même temps que le meurtre !" (Réfutation de toutes les hérésies).

De son côté, Flavius Josèphe, historien Juif, a écrit : "En outre, la loi nous ordonne d'élever tous nos enfants, et interdit aux femmes d'avorter leur progéniture ou de la détruire après la naissance. S'il est prouvé qu'une femme a agi de la sorte, elle sera considérée comme la meurtrière de son enfant, parce qu'elle a détruit une créature vivante, en amoindrissant l'humanité" (Flavius Josèphe contre Apion, Livre II).


mardi 1 octobre 2024

Conséquences possibles de l'avortement

 Une femme qui se soumet à un avortement peut développer, parmi d’autres, les pathologies suivantes :

    Hémorragie : À une époque où le sang peut transmettre le virus du SIDA, l’hémorragie utérine peut mettre en péril la vie de la mère : des femmes qui avortent peuvent, en effet, nécessiter de transfusions de sang, suite à d’importantes hémorragies.

    Infection : S’il reste des débris fœtaux dans l’utérus ou si les instruments ne sont pas stériles, la mère risque la stérilité à vie par infection des trompes utérines.

    Lésions du cervix : Les instruments utilisés pour dilater le col utérin peuvent l’endommager, pouvant provoquer, par sa béance, des fausses couches et des naissances prématurées.

    Utérus perforé : Une curette peut perforer la paroi utérine, en provoquant une inflammation (péritonite) ; cela peut aboutir à l’ablation de l’utérus tout entier, rendant la femme stérile pour toujours.

    Intestins perforés : Si, au cours d’une aspiration ou d’un curetage, par fausse manœuvre, l’instrument employé perfore l’utérus puis le côlon, il s’ensuit une opération chirurgicale (résection) pour enlever la portion endommagée de l’intestin.

Vous comprenez pourquoi il est si urgent et si important de rétablir la vérité ?

A bientôt,

Adèle Cottereau



mercredi 28 août 2024

 

Directives de l'OMS !!!

 "Les jeunes enfants sont des êtres sexuels qui doivent avoir des partenaires sexuels et commencer à avoir des relations sexuelles le plus tôt possible. C'est pourquoi les écoles maternelles et élémentaires doivent apprendre aux enfants à développer la convoitise et le désir sexuel, à apprendre la masturbation, à construire des relations homosexuelles, à utiliser la pornographie en ligne et à apprendre différentes techniques sexuelles telles que la fellation."

Il s'agit là d'un résumé limité des directives officielles émises par l'Organisation Mondiale de la Santé et les Nations Unies à l'intention des autorités éducatives du monde entier. Pendant ce temps, des organisations judiciaires publient des déclarations selon lesquelles les relations sexuelles entre petits enfants et adultes devraient être légalisées, tandis que des médias appellent à l'acceptation de la pédophilie comme une orientation sexuelle normale.

Commentaire de Pierre ;

Tout ces pervers seront condamnés par DIEU lors du jugement final, et seront jetés dans le feu éternel.

Amen !



jeudi 27 juin 2024

LE MASSACRE DES ENFANTS

"Chaque nouveau mois qui passe confirme la baisse de la natalité en France".



 Aux deux tiers de l'année, on recensait "environ 35 000 naissances de moins en 2023 qu'en 2022", soit "une baisse de 7,2%".

Trois mois plus tard, le baby crack se confirme : le nombre de naissances est passé en 2023 sous la barre symbolique de 700000 avec 621 691 naissances, soit un recul de 6,8% sur onze mois. C'est le niveau le plus bas depuis 1945 ! En 2022, 726 000 bébés "seulement" avaient vu le jour. Il s'agissait déjà du nombre de naissances le plus faible depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. 

Novembre 2023 est le 17ème mois consécutif de recul. 56 297 bébés sont nés sur cette période, soit  ,1% de moins qu'un an plus tôt.

Bien qu'il soit aussi en repli, le taux de fécondité de la France reste, selon Eurostat, le plus élevé de l'Union européenne, avec 1,84 enfant par femme en 2021. La moyenne de l'UE n'excède pas 1,53.

Le baby crack n'est pas ponctuel. À l'exception de l'année 2021 marquée par le confinement lié au Covid-19, la baisse de la natalité est continue depuis 2011. Que le nombre de femmes en âge de procréer tende à diminuer ne suffit pas à expliquer l'ampleur et la persistance du phénomène.

L'IVG reste à un niveau très élevé : on enregistrait 234 300 interruptions volontaires de grossesse en 2022, soit 17 000 de plus qu'en 2021 et environ 7000 de plus qu'en 2019, selon la Drees. Mais l'Insee décorrèle avortement et natalité pour mettre en avant d'autres facteurs sociaux : le premier, c'est que "pour fonder une famille,

il faut avoir de l'espoir. Or les jeunes générations sont peut-être plus habitées par l'inquiétude quant à leur avenir", commente Catherine Scornet, maître de conférences à l'Université d'Aix-Marseille, interrogée par l'AFP. Cet argument a ses limites si, par exemple, on compare la France, pays attrayant, à la bande de Gaza, territoire sans espoir. Là-bas, 41% de la population avait moins de 14 ans en 2022 et les plus de 65 ans ne dépassait pas 3%, selon le Bureau central des statistiques palestinien. 

En clair, le dénuement et l'incertitude n'empêchent pas une population de se reproduire.

NDLR : En fait, ont été conçus en 2023 environ 856 000 enfants dont 234 300 ont été tués ! Molok se porte bien !

jeudi 30 mai 2024

Augmentation des homicides volontaires !

 

Il n’y a jamais eu autant d’avortements en France.


Tenez-vous bien, 234 000 bébés ont péri suite à une « IVG » en 2022.


Jamais l’on n’a autant tué dans ce pays.


Si c’étaient des adultes qui avaient été ainsi supprimés et non des enfants à naître, cela ferait la Une de tous les journaux.


Mais ici, pas un mot. Pourquoi ? Parce que personne ne voit ni n’entend les petites victimes.






lundi 29 avril 2024

Violée !!!

 "J'élève la fille de l'homme qui m'a violée"

 Je n'ai jamais dit à ma fille qu'elle était née d'un don de sperme. Je peux voir comment elle en est arrivée à cette conclusion, mais ce n'est pas quelque chose que je lui ai jamais dit. Je ne lui ai jamais rien dit sur la manière dont elle a été conçue.

La vérité, c'est qu'il n'y a pas de donneur de sperme, et il n'y en a jamais eu. Son père était un violeur. Je me trouve dans un territoire dangereux et inexploré, et personne ne m'a dit comment je devais gérer ça.

J'ai lu tous les livres, les blogs, les magazines publiés ces dix dernières années. Ils me disent à quel moment mon bébé devrait faire ses canines, et comment planquer des légumes dans un cheeseburger, et comment réagir quand elle pose les questions qui dérangent. Ils ne disent pas quelles sont concrètement ces questions.

Ils ne savent rien de la panique qui m'envahis quand je regarde en face le fait que j'aurais, un jour, à dire la vérité à ma fille.

Quand j'ai vu ma fille pour la première fois, c'était lors d'une échographie dans une clinique d'avortement. J'avais passé des mois à épargner assez pour y aller, et durant ces mois, je m'étais préparée aux deux possibilités de choix. 

Quand j'ai vu ma fille pour la première fois, c'était lors d'une échographie dans une clinique d'avortement.

Mais c'est un sentiment vraiment étrange, de ce préparer aux deux possibilités. De sentir, d'une part, que votre corps est envahi par un horrible monstre que vous voulez voir tué, et d'autre part, de sentir que vous aimez la petite graine qui grandit à l'intérieur de vous, peu importe l'identité de celui qui l'a plantée.

Quand j'ai finalement vu l'image à la clinique, cela faisait 17 semaines et 3 jours que j'avais été violée. Et c'était ça : bien avancé dans le second trimestre, je ne pouvais pas voir un parasite qui m'envahissait après un viol. Je ne pouvais que voir un bébé. Mon bébé.

Mais je ne pouvais pas. J'ai fondu en larme. L'échographiste tremblait. Elle m'a dit qu'elle avait rarement entamé des procédures aussi tardivement. Quand ils le font, c'est uniquement dans les cas de problèmes médicaux ou, pour la citer, « des situations comme la votre ».

"Je sais que c'est dur. Rien ne vous oblige à vivre ça. Mais rien ne vous oblige non plus à ne pas le vivre".

"Je ne peux pas", ais-je supplié.

"Vous ne pouvez pas quoi : avoir un bébé ? Avorter ?"

"Ni l'un ni l'autre", ais-je sangloté, "si je garde le bébé, alors je devrais passer le reste de ma vie à partager un enfant avec l'homme qui m'a violée, et je ne serais jamais capable de regarder le bébé sans me rappeler ce qui est arrivé ce jour là. Et si je ne garde pas le bébé, alors je serais également traumatisée et je ne pourrais jamais oublier ce que j'ai vu maintenant. Je ne pourrais jamais m'empêcher de me demander quel genre de personne mon bébé aurait pu être."

Une infirmière est entrée dans la chambre et a posé une main sur mon bras, puis un conseiller est arrivé. Est-ce qu'on allait maintenant faire le procès de mon total craquage émotionnel ?

"Vous n'avez pas à prendre une décision maintenant, mais vous allez devoir en prendre une rapidement", m'a dit l'infirmière avec douceur.

Je suis devenue hystérique. Je les ai suppliés de prendre la décision à ma place. Je leur ai promis que je ne ferais rien s'ils refusaient de poursuivre la procédure, ou s'ils m'assommaient pour me faire avorter sans mon consentement. J'avais besoin que la décision soit entre les mains de quelqu'un d'autre, parce que je savais que quel que soit mon choix, il me paraîtrait mauvais. Mais ils ne m'ont pas laissé cette chance. Je regardais autour de moi, dans une pièce remplie de visages qui attendaient que je fasse mon choix, mais aucun ne le faisait pour moi. Finalement, en reniflant, j'ai demandé :

"Est-ce que je peux voir une autre image ?"

L'échographiste avait l'air sérieux et inquiet quand elle a placé la sonde sur mon ventre une deuxième fois. L'image est apparue à nouveau, et d'une manière ou d'une autre, j'ai réussi à sourire à travers mes larmes et j'ai dit :

"Je n'arrive juste pas à comprendre comment quelque chose de si horrible a pu créer quelque chose de si magnifique".

L'échographiste a approuvé lentement. Six mois plus tard, ma fille naissait.

Je l'ai aimée, complètement, entièrement, profondément, passionnément, et inconditionnellement. Mais j'ai été la seule. Elle est née sans fanfare ni trompette. Il n'y a pas eu de fête prénatale, pas de visiteurs souriants à l'hôpital, pas de jolies décorations à la crèche. Je vivais dans une pauvreté extrême et j'essayais de remonter la pente la plus raide de mon existence. Je devais le faire par moi-même et pour elle, mais ce n'était pas facile.

Ce n'est pas exactement agréable d'avoir à choisir entre dire à vos amis que votre bébé a été conçu suite à un viol, ou les laisser penser que vous vous êtes juste faite engrosser par un inconnu qui s'est défilé après.

Indépendamment de ce qu'ils savaient, ceux qui auraient dû me soutenir m'ont jugé et fait du tort. Tout le monde donnait son avis, que je leur demande ou pas. Ils disaient que j'ai trop jeune et trop bête pour être mère. Ils disait que la vie de ma fille serait un cauchemar permanent et que c'était de ma faute parce que je l'avais obligée à naître.

Ils disaient que ma vie était foutu. Ils disaient que je ne serais jamais en mesure d'échapper à l'emprise de l'homme qui m'avait blessé. La seule chose qui mettait tout le monde d'accord c'était le fait que la naissance de ma fille était une très mauvaise chose.

Quand elle a eu deux ans, j'ai envoyé par mail des photos à neuf de mes proches. Une seule personne a répondu, par cette seule phrase :

"J'aimerais pouvoir te féliciter sincèrement."

Aussi horrible qu'a pu être mon expérience, ma fille n'en est pas responsable. Elle n'a pas choisi la manière dont elle a été conçue, et elle n'a pas choisi l'identité de son père. Comme moi, elle est la victime de la violence d'un autre, et elle ne peut qu'en souffrir.

Mes consœurs féministes insistent sur le droit à la santé reproductive des victimes de viol. Mais elles oublient de penser à celles d'entre nous qui ne peuvent, ou ne veulent, pas avorter. Nous sommes réduites au silence par la honte et la stigmatisation. Nous conservons un silence gêné quand les conversations sur la santé reproductive abordent l'horreur des grossesses causées par un viol. Nous nous sentons blessées et ignorées quand nos situations sont décrites comme rares ou même inexistantes.

Je mentirais si je disais que je ne vois jamais le visage de mon agresseur quand je regarde ma fille. Ces moments m'effraient. Ma plus grande peur, c'est qu'elle devienne un jour comme l'homme qui m'a violée.

J'ai passé la majorité de sa vie à répondre à des questions indiscrètes en disant qu'elle n'avait pas de père, qu'elle n'en avait jamais eu, mais chaque fois que je le dis, j'ai un nœud au ventre et je me demande pendant combien de temps je pourrais lui cacher, à elle, ce sombre et terrible secret.

Un jour, je devrais dire la vérité à ma fille. Cette vérité commence et finit par "ça n'a jamais été de ta faute".

La seule chose que j'espère, au-delà de ça, c'est d'être capable un jour de me le dire à moi même, et d'y croire.

 

lundi 26 février 2024

Les anti-avortements

 Ceux qui prétendent s'inspirer de la Bible pour faire le mal ne sont pas représentatifs de la vérité de Dieu.

 Nous ne sommes pas sous la loi de l'Ancien Testament. Personne ne devrait se faire justice soi-même. Ceux qui font du mal à ceux qui avortent, ou qui les tuent, sont devenus exactement semblables à ceux qu'ils voulaient éliminer. Ce n'est que du terrorisme. Il n'est pas sanctifié sous prétexte qu'il est pratiqué au nom du Seigneur. On usurpe la place de Dieu.

 Nous devons avoir de l'amour pour les tous hommes, pas pour leurs pratiques. Dieu nous a aimés alors que nous étions des pécheurs. Le péché concerne tout ce qui est contraire à la volonté de Dieu. Certes, certains péchés entraînent des conséquences et des punitions plus graves que d'autres. Mais nous devons laisser Dieu en décider. Sinon, nous prenons la place du juge, et nous serons jugés nous-mêmes par Dieu.

Il appartient à Dieu seul de donner la vie et de la reprendre. Si nous supprimons la vie quand nous ne sommes pas directement menacés, nous devenons nous-mêmes des meurtriers. S'ils ne se repentent pas, ces meurtriers devront passer l'éternité en compagnie de ceux qu'ils ont voulu supprimer. Christ nous a enseigné de ne pas rendre le mal pour le mal, ni l'injure pour l'injure. Laissons Dieu décider. Jésus a dit qu'il nous sera fait comme nous avons fait. Job lui-même a écrit : "Si j'ai été joyeux du malheur de mon ennemi, si j'ai sauté d'allégresse quand les revers l'ont atteint, moi qui n'ai pas permis à ma langue de pécher, de demander sa mort avec imprécation" (Job 21 :29-30). Job ne s'est pas permis de médire de ceux qui faisaient le mal.

 Ceux qui prétendent représenter Christ et qui usent de violence sont pires que ceux qui travaillent dans des cliniques d'avortement. Car ceux-ci ne savent pas ce qu'ils font, n'étant pas Chrétiens. Si vous êtes Chrétien, vous devez savoir ce que vous faites. Vous ne devez pas agir comme les membres de l'Inquisition, qui forçaient les gens à se convertir.

Ceux qui veulent supprimer les avorteurs font référence en particulier au passage suivant : "Si un homme tue quelqu'un, on ôtera la vie au meurtrier, sur la déposition de témoins. Un seul témoin ne suffira pas pour faire condamner une personne à mort. Vous n'accepterez point de rançon pour la vie d'un meurtrier qui mérite la mort, car il sera puni de mort" (Nombres 35 :30-31).

C'est une parole à double tranchant. Car si on l'utilise pour tuer un médecin avorteur, elle s'applique aussi au meurtrier de l'avorteur ! Nous n'avons pas le droit d'être les exécuteurs de la justice de Dieu ! En outre, la Loi de l'Ancien Testament a été donnée à Israël, qui était une théocratie. Aujourd'hui, nous ne sommes pas une théocratie. Vous ne pouvez pas faire votre propre gouvernement théocratique. Israël avait été choisi par Dieu pour être Son peuple. Si des Chrétiens veulent vivre selon les préceptes divins, ils sont libres de le faire. Mais ils ne peuvent pas forcer les autres à faire de même, ni leur appliquer les pénalités de la loi. Nous devons simplement leur dire ce que Dieu dit à ce sujet.

Le Nouveau Testament définit quels doivent être nos rapports avec les autres : "Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains aussi n'agissent-ils pas de même ? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d'extraordinaire ? Les païens aussi n'agissent-ils pas de même ? Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait" (Matthieu 5 :44-48). "Parfait" signifie "sans défaut ni erreur", c'est un état de maturité complète.

Dans Romains 13 :9-10, Paul cite Jésus ainsi que l'Ancien Testament : "En effet, les commandements : Tu ne commettras point d'adultère, tu ne tueras point, tu ne déroberas point, tu ne convoiteras point, et ceux qu'il peut encore y avoir, se résument dans cette parole : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. L'amour ne fait point de mal au prochain : l'amour est donc l'accomplissement de la loi" (Romains 13 :9-10). Ceux qui veulent faire appliquer les lois de Dieu en faisant du mal à autrui brisent eux-mêmes ces lois. Nous devons aimer notre prochain, qu'il soit Chrétien ou non.

La crainte du Seigneur est le commencement de la sagesse. C'est l'amour de Dieu qui nous pousse à la repentance. "L'amour est patient, il est plein de bonté ; l'amour n'est point envieux ; l'amour ne se vante point, il ne s'enfle point d'orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche point son intérêt, il ne s'irrite point, il ne soupçonne point le mal, il ne se réjouit point de l'injustice, mais il se réjouit de la vérité ; il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout" (1 Cor. 13 :4-7). Jésus-Christ n'a jamais commandé à Ses disciples de combattre les hommes. Il a même enseigné le contraire. Cela ne veut pas dire que nous ne devions pas prendre position pour présenter la vérité de Dieu. Mais cela signifie que nous ne devons pas employer les moyens du monde pour accomplir la volonté de Dieu de préserver la vie. La violence ne fait que produire la violence, mais l'amour véritable ne manque jamais son but.


  

jeudi 25 janvier 2024

Les médecins contraints de pratiquer des avortements

Si en France le recours à l’avortement est légal depuis 1975, la loi Veil est assortie d’une clause qui garantit au personnel soignant la liberté de refuser de pratiquer un avortement. « Il va de soi qu’aucun médecin ou auxiliaire médical ne sera jamais tenu d’y participer »,  avait déclaré Simone Veil à propos de l’« IVG » au moment du vote de la loi qui porte son nom. 

D’après le lobby de l’avortement, la clause de conscience est aujourd’hui la principale menace qui pèse sur le recours à l’« IVG ».  « La clause de conscience sur l’avortement, c’est une entrave aux droits des femmes et à leur santé, et un vrai danger à terme pour ce droit fondamental. En Italie, + de 70% des médecins refusent », a ainsi déclaré sur twitter la Présidente du Planning familial.

Plusieurs propositions de lois ont été déposées à l’Assemblée nationale et au Sénat pour retirer cette garantie reconnue aux médecins, mais toutes ont échoué. Une fois l’avortement devenu une « liberté » garantie par la Constitution, la tentation sera grande pour le législateur d’abroger dans la foulée la clause accusée d’être la principale entrave à l’exercice de ladite liberté. Si, malgré tout, le législateur s’abstenait d’agir, c’est le Conseil constitutionnel qui pourrait abroger la clause de conscience, en vertu du principe de la hiérarchie des normes qui interdit aux lois de contredire le texte constitutionnel. 

Les médecins et sage-femmes objecteurs de conscience n’auront alors d’autre choix que de renoncer à l’exercice de leur art ou de s’exposer à des poursuites judiciaires. Des centaines de milliers de femmes pourraient donc perdre leur gynécologue et si elles le conservent, elles pourront être certaines que celui-ci est aussi un avorteur.