vendredi 10 juillet 2015

Infanticides néonataux

 Infanticides néonataux : le rapport de la honte

   
Un rapport accablant de l’ECLJ (European Centre for Law and Justice) sur « l’avortement tardif et les infanticides néonataux en Europe » a été publié, en soutien de la pétition qui sera présentée au Bureau de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe.

Plus de 210 000 Européens ont signé la pétition contre les infanticides réalisés sur des bébés nés vivants lors d’IVG et d’IMG tardifs. Dans un rapport saisissant, l’ECJL présente une somme de témoignages glaçants de médecins, de sages-femmes et d’infirmières, qui ont rencontré ce type de pratiques. Injections létales, étouffements, abandons…
Tout est mis en œuvre pour que ces tout-petits – nés vivants au-delà de vingt semaines – s’éteignent rapidement, dans la plus grande indifférence, sans aucune prise en compte de leur souffrance. Comble de l’horreur, « le plus souvent, les parents ne sont pas informés de la survie de leur enfant et des causes réelles de sa mort », révèle ainsi le rapport.

Le sujet est tabou, mais les équipes médicales et paramédicales expliquent que ces pratiques existent depuis de nombreuses années. Mme L. M., ancienne infirmière anesthésiste, rapporte ainsi qu’en 1987, une équipe a laissé un bébé « mourir de froid ». En 1963 déjà, Mme M. J., alors étudiante infirmière, a récupéré un nourrisson encore vivant dans un drap roulé en boule. Avec pour seule consigne de « le mettre dans un haricot [une cuvette, N.D.L.R.] et d’attendre ». « Nous étions là pour le regarder, ce petit être vivant, lui parler et caresser son petit corps pendant 45 minutes. […] Il s’est finalement arrêté de respirer et nous l’avons laissé sur le plateau. »

Selon une étude menée en 2000 (« End-of-life decisions in neonatal intensive care : physicians’ self-reported practices in seven European countries »), 73 % des médecins français en néonatologie déclareraient qu’ils ont dans leur carrière administré aux nouveau-nés des produits médicamenteux pour les tuer. Une proportion effarante, qui rejoint le témoignage de M. X. B., médecin. Alors qu’il était externe, ce dernier raconte avoir entendu le chef de service de génétique du CHU entrer « dans une sorte de fureur, en demandant combien de fois il devrait dire qu’il ne fallait pas faire de fœticide in utero, mais tuer le bébé après qu’il soit né ».

Le terme de « malaise » est récurrent tout au long des témoignages. Preuve, s’il en fallait, que ce sujet tabou est profondément incompatible avec la mission du soignant. Les proportions de bébés concernés sont extrêmement difficiles à recueillir, dans la mesure où un enfant né vivant « accidentellement » n’est pas inscrit sur le livret de famille.

Cependant, une étude publiée au Royaume-Uni en 2007, dans le British Journal of Obstetrics and Gynaecology, a conclu qu’environ un avortement sur trente au-delà de seize semaines de gestation donne lieu à la naissance d’un enfant vivant. À vingt-trois semaines, le taux d’enfants vivants atteint 9,7 %. Selon une sage-femme suédoise, la proportion atteindrait même 25 %.

  Source: famillechretienne.fr

Commentaire de Pierre DANIS :

La vie est sacrée et appartient à DIEU, notre Créateur. L'avortement est un crime abominable !