vendredi 8 décembre 2017

« Droit à la vie » !

Le Comité des droits de l’homme de l’ONU révise actuellement la définition du « droit à la vie » en droit international. Il envisage d’imposer à tous les États la légalisation de l’avortement, du suicide assisté et de l’euthanasie au nom même du droit à la vie !

Les lobbys de la culture de mort sont en passe de remporter une victoire décisive, dans la plus grande discrétion. Le texte final sera adopté dans les prochains mois. Il est encore possible de stopper cette manœuvre. Soutenez l’action de l’ECLJ auprès du Comité en cosignant le mémoire qu’il lui a remis et en partageant cette alerte.

Pourquoi est-ce grave ?


Ce Comité, qui rassemble 18 experts, est chargé de rédiger une interprétation officielle des dispositions du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (1966). Cette interprétation, appelée « observations générales », a une grande autorité sur les législateurs et les juridictions nationales car ce Comité a aussi le pouvoir de « juger » les États quant à leur respect de ce traité.

Le projet d’observations générales affirme que l’accès à l’avortement est un droit au titre de l’article 6 du Pacte, alors même que celui-ci stipule que « le droit à la vie est inhérent à la personne humaine. Ce droit doit être protégé par la loi. Nul ne peut être arbitrairement privé de la vie ».

Ce faisant, le projet d’observations générales dénie toute protection à la vie humaine avant la naissance et pousse les 168 États-parties au Pacte à légaliser l’avortement à la demande. Le texte ne pose aucune condition réelle ni délai au « droit » d’accès à l’avortement qui devrait être disponible dès lors que la poursuite de la grossesse « causerait pour la femme une douleur ou une souffrance considérable » de nature « physique ou mentale ».

Plus encore, le projet condamne, sans les préciser, les critères que les États posent à l’accès légal à l’avortement en ce qu’ils seraient « humiliants ou déraisonnablement contraignants ». Le projet estime en outre que les États ont l’obligation de former les adolescents à l’usage de la contraception afin de préserver la santé des femmes contre les risques causés par l’avortement.

Dans une version antérieure de 2015, le texte reconnaissait au moins que les États peuvent adopter des mesures visant à protéger la vie humaine potentielle ou la dignité des enfants à naître. L’avortement demeurait ainsi une forme d’exception. Mais la majorité du Comité a décidé en mars 2016 de retirer toute référence à l’enfant, estimant, selon l’une de ses membres, « qu'il n'apparaissait pas nécessaire de mentionner le droit à la vie du fœtus », comme si la vie humaine ne commençait qu’avec la naissance !

Il faut cependant noter que ce texte ne reflète pas les convictions de tous les membres du Comité, loin de là ! Les discussions au sein du Comité montrent au contraire que ce projet est plutôt l’œuvre d’une minorité active. Il est donc possible d’en obtenir la modification.

Ce projet est gravissime car il renonce à reconnaître l’existence même de la vie humaine avant la naissance, la laissant sans protection face à l’avortement et à toutes les formes de manipulation et d’exploitation, notamment biotechnologiques. Il est aussi tristement révélateur de constater que le projet d’observations ne dit rien, ou presque, de la protection des femmes qui souhaitent donner naissance à leur enfant, ni de la santé infantile et encore moins de l’obligation des États de prévenir le recours à l’avortement.

Ce texte marque un recul grave de la protection du droit à la vie.


vendredi 13 octobre 2017

Des enfants sans père !

Créera-t-on des enfants sans père ?


De quoi s'agit-il ?
 
La PMA pour les femmes est un abus de langage car, y compris avec l'assistance de la médecine, une femme ne procrée ni seule ni avec le concours d'une autre femme : la PMA envisagée est, plus précisément, l'insémination par des donneurs anonymes de femmes dont le projet d'enfant n'inclut aucun homme.

Pour l'enfant, principal intéressé et pourtant grand absent des débats, ces PMA sont des procréations sans père : la PMA pour les femmes réalise l'effacement du père. La branche paternelle de l'enfant est rendue vacante, le cas échéant pour permettre à une deuxième femme, la conjointe de la mère, de réaliser son désir d'enfant.
Ces conceptions d'enfants délibérément privés de père réalisent une grave injustice à l'égard de l'enfant et posent une question toute simple : est-il important d'avoir un père, ou pas ? Est-il légitime de priver délibérément un enfant de père pour satisfaire le désir d'autrui ?

Ce qui s'annonce n'a rien d'anodin : le comité d'éthique lui-même reconnait qu'il s'agit là d'une « nouveauté anthropologique » et que demeurent des points de butée, autrement des questionnements non résolus, qui concernent « le rôle comme la définition du père » mais, aussi, « la différence de situation entre les couples de femmes et les femmes seules, la question de la rareté des ressources biologiques et des risques de marchandisation que celle-ci entraîne, la limite entre le pathologique et le sociétal ».
Le seul fait que ces techniques organisent la conception d'enfants sans père ne devrait-il pas suffire à y renoncer ? Quelques confusions soigneusement entretenues peuvent pourtant susciter des hésitations. Il est donc utile de clarifier quelques points afin que chacun réalise ce que signifient ces pratiques pour les enfants et pour la société et éclairer les décisions à venir de nos gouvernants et parlementaires.

Conception sans père = méconnaissance des droits de l'enfant

L'enfant a des droits qui sont notamment proclamés par la Convention internationale des droits de l'enfant de l'ONU, ratifiée par la France en 1990 et dont l'article 7 pose le droit pour tout enfant, dans la mesure du possible, « de connaître ses parents et d'être élevé par eux ».
Comment ne pas voir qu'un procédé qui organise délibérément l'effacement du père méconnait ce droit ? Les droits de l'enfant ne sont pas de belles paroles mais des engagements contraignants pour l'Etat : ces PMA sans père seraient des bombes à retardement car les enfants demanderont un jour des comptes sur cette branche paternelle non seulement vacante mais effacée.
N'y a-t-il pas suffisamment d'enfants privés de père par les malheurs de la vie ? Est-ce le rôle de la loi d'en rajouter en organisant cette privation ?

Accueillir une situation n'est pas l'organiser


Il est vrai que des femmes trouvent depuis toujours les moyens d'avoir des enfants seules (une aventure avec un homme, une insémination artisanale par un ami....).
Cependant, si l'Etat n'a pas à s'immiscer dans les choix que peuvent faire les personnes dans le cadre de leur vie privée, il est cette fois sollicité pour apporter son concours à la conception de ces enfants sans père et il a la responsabilité de prendre en considération les droits de tous, à commencer par ceux de l'enfant.

Dès lors que la société est donc sollicitée, chaque citoyen a le droit de s'exprimer pour refuser que la loi organise la conception d'enfants sans père. Il est en effet tout à fait différent d'accueillir une situation, par exemple celle d'une femme mère célibataire, ou d'une femme élevant son enfant avec une autre femme, et de provoquer cette situation, la susciter, l'organiser.

Des femmes vont à l'étranger se faire inséminer

En particulier, le fait que des femmes choisissent d'aller à l'étranger se faire inséminer ne suffit pas à mettre l'Etat français devant le fait accompli. En Espagne, où des femmes françaises vont se faire inséminer, une femme de 68 ans a bénéficié de la PMA pour avoir un enfant. Il est encore possible dans ce pays pour une femme d'être inséminée par les gamètes d'un défunt, pour concevoir un orphelin : allons-nous légaliser toutes ces pratiques en France, sous prétexte que seuls ceux qui en ont les moyens peuvent se les payer en Espagne ?

La parenté ne se réduit pas à une relation d'éducation


Avec la PMA sans père, la filiation se trouverait déconnectée de sa référence à l'engendrement de l'enfant pour reposer sur le projet parental des femmes, leur engagement, leur volonté.
Il n'est certes pas indispensable que les parents d'un enfant soient ceux qui l'ont engendré car, si l'engendrement de l'enfant auquel renvoie la filiation est le plus souvent biologique, il peut être aussi seulement symbolique : à défaut d'avoir été engendré par ses parents, l'enfant se pense comme tel, se représente comme tel. C'est notamment le cas des enfants adoptés.

Mais, pour que le schéma symbolique de la filiation puisse se mettre en place, encore faut-il que les parents offrent à l'enfant un schéma cohérent au regard des exigences de la biologie pour l'engendrement. Or, deux femmes ne peuvent indiquer à l'enfant son origine, pas même symbolique, quelles que soient par ailleurs leurs qualités affectives et éducatives qui ne sont pas en cause.
Les parents ne sont pas seulement des éducateurs : leur statut de parent indique à l'enfant son origine. Le fait que deux femmes puissent élever un enfant n'est pas en question : à ce compte-là, trois femmes peuvent aussi éduquer un enfant : allons-nous aussi ouvrir la PMA au projet parental de trois femmes ?

L'orientation sexuelle des intéressés n'est pas en cause


Le comité d'éthique et les promoteurs de la PMA pour les femmes s'appuient sur une idée erronée de l'égalité selon laquelle les femmes célibataires ou homosexuelles seraient discriminées par rapport aux femmes en couple avec un homme qui ont le droit, elles, de bénéficier de la PMA.
Mais, tout d'abord, précisons que les couples homme/femme n'ont pas droit à la PMA : celle-ci ne concerne que les couples concernés par un problème médical d'infertilité. Les couples fertiles homme/femme ne sont pas discriminés pour autant, pas plus que les femmes célibataires ou en couple de femmes.

Ensuite, contrairement à ce qui est prétendu, l'orientation sexuelle des intéressées n'est pas en cause : une femme célibataire en désir d'enfant n'est pas nécessairement homosexuelle, et deux femmes hétérosexuelles pourraient elles aussi penser à mener un projet d'enfant, à défaut d'homme candidat à la paternité dans leur entourage. La réponse du droit ne peut qu'être la même pour tous : la réalisation des désirs trouve sa limite dans le respect des droits d'autrui, en l'occurrence de l'enfant. Or, une conception qui écarte délibérément et définitivement le père de l'enfant porte atteinte aux droits de ce dernier, quelle que soient les tendances sexuelles des demandeuses.

L'égalité ne signifie pas de traiter tout le monde de la même manière, ce qui peut au contraire se révéler très injuste, mais seulement ceux qui sont dans la même situation ou des situations équivalentes. Or, au regard de la procréation, un couple homme/femme n'est pas dans une situation équivalente à celle d'une femme seule ou d'un couple de femmes. L'assistance à la procréation offerte par la médecine à un couple homme/femme n'entraine aucune inégalité à cet égard.

L'amour destiné à l'enfant ne justifie pas l'effacement du père

Il est acquis que les femmes demandeuses de PMA n'ont que de bonnes intentions à l'égard de l'enfant auquel beaucoup d'amour est promis. Mais l'amour ne justifie pas tout, et en particulier ne justifie pas de priver un enfant de père.
L'amour destiné à l'enfant ne remplacera pas ce manque objectif de lignée paternelle et n'est d'ailleurs pas sans ambiguïté : « nous allons t'aimer tellement que nous commençons par te priver de père, pour te garder pour nous ».
Finalement, alors qu'une fausse égalité sert de prétexte pour revendiquer la PMA pour les femmes, cette pratique instaure une inégalité cette fois-ci bien réelle entre les enfants qui auront le droit d'avoir un père et ceux qui en seront privés, privation organisée et planifiée par la loi !

La marchandisation du corps



La PMA pour les femmes suscite encore un certain nombre de difficultés importantes même si secondaires eu égard au problème principal qui demeure l'effacement du père.
Ainsi, il est de notoriété publique que les dons actuels de sperme ne suffisent pas à réaliser les PMA demandées au sein des couples homme/femme infertiles. La PMA pour les femmes aggraverait cette « pénurie ». La société aurait donc le choix entre :

    Renoncer à la gratuité et passer à la vente de sperme pour encourager le don devenu vente. Outre la remise en cause de ce principe fondamental de la bioéthique qu'est la gratuité (si les gamètes peuvent être vendus, pourquoi pas les organes ?), la vente de sperme comporte le risque d'une multiplication des enfants issus d'un même vendeur dès lors que la fourniture de sperme devient un revenu. On assisterait par ailleurs à l'émergence d'un marché parallèle pour obtenir des gamètes à moindre prix ou, au contraire, des gamètes haut de gamme de donneurs présentant certaines caractéristiques (QI, études supérieures).
    
    Maintenir la gratuité mais, alors, le manque de gamètes s'aggravera et empêchera de répondre aux demandes fondées sur une infertilité médicale, tandis que se développera également un marché parallèle pour compenser le manque de gamètes disponibles par les voies légales.

La PMA pour les femmes ouvre à la PMA de convenance


Certains pensent que la PMA pour les femmes serait la dernière revendication en matière de procréation pour atteindre une situation satisfaisante pour tous. Il n'en est rien.
Aujourd'hui, en droit français, la PMA poursuit un objectif thérapeutique, à savoir compenser une infertilité pathologique. Elle ne peut donc concerner que des couples homme/femme, vivants et en âge de procréer, car l'incapacité à procréer des personnes seules, en couple de même sexe, ou trop âgées pour enfanter, voire décédées n'a rien de pathologique : elle est naturelle et n'a pas vocation à être compensée par la médecine.

Permettre l'insémination de femmes non stériles signifierait renoncer à ce critère thérapeutique et, alors, tout le monde devrait avoir accès à la technique, y compris les femmes en couple avec un homme, qui ne souffrent pas d'infertilité mais préfèrent passer par la PMA pour des raisons diverses, par exemple sélectionner des embryons exempts d'un certain nombres de maladies ou présentant certaines caractéristiques recherchées.
La société doit s'interroger : jusqu'où voulons-nous aller avec ces techniques de procréation artificielle ? La PMA doit-elle demeurer une mesure d'exception, destinée à compenser un problème médical, ou devenir un mode habituel de procréation ?

Après la PMA, la GPA


Le président de la République a annoncé la PMA pendant sa campagne mais a promis qu'il n'y aurait pas de GPA. Une telle promesse n'est en rien une garantie. Rappelons que le comité d'éthique s'était prononcé contre la PMA pour les femmes en 2005 pour de très bonnes raisons toujours valables et qui ne l'ont pas empêché de passer outre en 2017.

Sur le fond, à partir du moment où l'on revendique une égalité mal comprise entre couples homme/femme et femmes au regard de la PMA, cette même notion tronquée d'égalité conduira à justifier la PMA par la soi-disant inégalité subie par les hommes par rapport aux femmes.
Autrement dit, à partir du moment où on accepte de mettre de côté les droits de l'enfant, concrètement d'effacer une branche de sa filiation, la branche paternelle, pour réaliser le désir des femmes, pourquoi ne pas effacer la branche maternelle, pour réaliser cette fois le désir des hommes ?

Conclusion


Les Français favorables à l'ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux célibataires seraient-ils toujours du même avis si la question était posée du côté de l'enfant : pensez-vous que la loi doive organiser la conception d'enfants privés de père ?
Que chacun se pose à lui-même la question : est-ce que j'aimerais être issu d'un donneur et n'avoir jamais eu de père ?
Des enfants sans père, il y en a. On connait leur manque, leurs difficultés, leur souffrance. Ce n'est pas à la loi d'organiser cette privation et cette souffrance.

La PMA sans père n'est pas une fatalité : l'avis du CCNE n'oblige personne et cet avis alerte sur de nombreux obstacles non résolus qui s'opposent à la PMA sans père. Il est encore temps d'expliquer, alerter nos députés, afin que le législateur puisse remplir son rôle de gardien des droits de tous et, en particulier, des enfants en posant des limites aux désirs dont ces enfants sont l'objet.







mercredi 6 septembre 2017

Les tenants du tout-avortement

Depuis quelques années, les tenants du tout-avortement ont étendu les mailles de leur arsenal répressif. 😭

Sabine Faivre
Enseignante, psychologue du développement


Les récents débats autour de la législation sur l’IVG en Pologne ont remis la question de l’avortement au cœur des débats publics également en France, où le sujet est aussi extrêmement sensible, et où les tenants des prétendus « droits de la femme » mènent une guerre sans merci aux défenseurs de la vie.

Pour preuve, les dispositifs successifs du gouvernement sur le délit d’entrave à l’avortement : délit qui ne cesse de s’étendre, de l’information aux propositions d’aide, jusqu’à la liberté de conscience.

Ainsi, récemment, de la privation d’objection de conscience des pharmaciens sur les produits abortifs. Ainsi, également, de l’annonce d’un délit d’entrave numérique fin septembre, prévoyant de punir de deux ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende des sites dits « mensongers », qui « culpabiliseraient » les femmes souhaitant recourir à l’avortement.
Depuis quelques années, les tenants du tout-avortement ont étendu les mailles de leur arsenal répressif autour des associations qui informent objectivement les femmes sur les enjeux et conséquences de cet acte.

En réalité, à travers cet arsenal pénal affleure une peur panique : celle de voir révélée au grand jour la face obscure de l’IVG, du système qui y conduit, de l’idéologie qui la nourrit.

Ainsi, on a pu entendre dans un grand média une journaliste affirmer qu’« il n’y a pas de vie » in utero, ce qui est la plus grosse aberration entendue depuis des dizaines d’années.

Mais cela donne une idée de l’état de désinformation et d’ignorance dans lequel se trouvent certains de nos concitoyens.
Cette manipulation s’exerce aujourd’hui à tous les niveaux de la vie politique et cherche à se maintenir malgré les assauts du réel.

Heureusement, l’édifice se fissure de toutes parts, et certains n’hésitent plus, comme le professeur Nisand, à affirmer que l’avortement est bien « l’interruption d’une vie humaine », que cette vie « commence dès la fécondation ». Cette vérité, que de nombreux idéologues aimeraient voir mise sous le boisseau, est pourtant exprimée comme un fait, une évidence, par ceux mêmes qui pratiquent l’avortement : cela conduisant à une forme de schizophrénie dont on se demande comment, humainement, moralement, il est possible de sortir, tellement ce discours signe une impasse de la pensée, d’écartèlement de la conscience.

Néanmoins, cela est révélateur du malaise de plus en plus prégnant exprimé par ces professionnels de santé face à la réalité objective du système IVG aujourd’hui en France, pratique devenue quasiment un dogme intouchable.
Pourtant, cette pratique n’est pas sans effets, directs ou collatéraux.

Nombreux sont ceux parmi les politiques, de droite comme de gauche, qui considèrent que ce débat est clos. Ce sujet figurerait parmi ceux sur lesquels il serait aujourd’hui interdit de penser.
L’évolution de la médecine prénatale aide à une prise de conscience renouvelée des enjeux du vivant.

La science met au jour d’année en année l’imposture des partisans du slogan « mon corps, mon droit » : de nombreux spécialistes montrent, en effet, l’individualité du fœtus, le fait que celui-ci n’est pas une excroissance de sa mère mais un être humain unique, doté de facultés de communication et de sensibilité. Il éprouve du plaisir et il souffre. Ces mêmes spécialistes expliquent que le temps de la gestation est un moment crucial pour le développement futur de l’enfant, celui-ci ayant des conséquences durables sur sa construction psychologique et affective, ainsi que dans son rapport à l’environnement.

Le temps est fini où l’on croyait que l’enfant en gestation n’était rien, et que parce que ses neurones n’étaient pas développés, il ne pouvait rien ressentir. La science bat en brèche ces allégations.

De ce fait, les avancées de la médecine prénatale devraient nous obliger à repenser le statut de l’embryon, du fœtus.

Il faut espérer que des politiques courageux prendront un jour ce problème à bras-le-corps. Car de cette remise à plat découleront l’avenir de notre société, nos valeurs et notre socle de civilisation.


mardi 18 juillet 2017

Je l'ai échapé belle !

Je remercie DIEU mon Père céleste de m'accorder la grâce d’être vivant, et je remercie ma chère maman de ne pas s’être fait avorter.
J'ai découvert l'amour de DIEU (le vrai), et c'est ce qui me rend heureux.

Je sais que je passerais l'éternité avec Lui, grâce à Jésus Christ qui a donné sa vie pour moi.
Je ne pourrais jamais le remercier assez !

A DIEU seul soit toute la gloire !

Pour plus de détails, écrivez-moi : pierredanis@orange.fr

jeudi 22 juin 2017

Témoignage d'une adolescente violée

Une adolescente violée refuse l’avortement, sept ans après, elle ne regrette rien

Quand Lauran Bunting était au lycée, elle a été violée par son petit ami à plusieurs reprises. Quelques temps plus tard, elle apprend qu’elle est enceinte. Malgré les circonstances traumatisantes, la jeune fille choisit de mener à terme sa grossesse et de garder l’enfant.

Il était pourtant difficile pour Lauran d’évoquer la situation avec ses parents, qui n’approuvaient pas sa relation avec le garçon. Le père de Lauran aurait préféré un avortement, mais elle s’y oppose, décidant de mener sa grossesse à terme et de faire adopter l’enfant. C’est au moment où elle voit pour la première fois son enfant sur l’écran d’échographie à 12 semaines de grossesse que Lauran commence à envisager de garder le bébé et de l’élever elle-même.

Isabella est née 2 semaines après la fin de l’année de lycée de Lauran et l’obtention de son diplôme.

À travers ce terrible cheminement, Lauran dit avoir été bénie par sa fille.

    « Le Seigneur m’a donné la force pour passer les moments les plus difficiles et il continue d’être près de moi dans les bons moments. »

Aujourd’hui, Lauran souhaite faire connaître son histoire pour encourager les jeunes filles ou les femmes qui font face à une grossesse issue d’un viol.

    « Mon cœur souffre pour les femmes qui ont subi un viol. Je sens leur douleur. J’entends leurs larmes et leurs peurs. Et je prie qu’elle puisse voir que leur bébé n’est pas un accident. Ils ne sont pas des erreurs. Essayer d’effacer ces moments en tuant le bébé n’est pas la réponse. Malheureusement, cela ne fera qu’ajouter de la peine »

Source : LifeNews

lundi 10 avril 2017

Statistiques

« Délivre ceux qu'on traîne à la mort, ceux qu'on va égorger, sauve-les ! » (Proverbes 24:11)




200 000, c'est le nombre d'avortements réalisés en France en 2015 (Source : INED - Institut National d'Etudes Démographiques), soit 500 par jour ou 1 toutes les 3 minutes.

1 enfants à naître sur 4 est avorté en France, en moyenne 1 femme sur 2 a recours à un avortement au cours de sa vie (Source : INED).

La législation française a évolué ces dernières années afin d'encourager fortement l'avortement.

En juillet 2001, l'obligation du consentement des parents de mineures est supprimé. 46% des mineures qui avortent le font sans que leurs parents soient informés, cela représente environ 12 000 avortements par an. (Source : DREES)

En mars 2013, l'avortement est remboursé à 100%. A partir du 1er avril 2016, tous les actes autour de l'avortement (consultations, analyses, échographies, ...) le sont également.

En août 2014, la condition de "détresse avérée" présente dans la loi Veil de 1975 est supprimée.

En avril 2015, le délai de réflexion obligatoire de 7 jours est supprimé.

En février 2017, le délit d'entrave à l'IVG voté en 2014 est étendu au numérique. Il est interdit en France de s'exprimer "contre" l'IVG sur papier, sur internet ou dans le cadre d'une association.

Depuis le moment où vous avez commencé la lecture de ce texte plusieurs enfants à naître ont été avortés en France, des centaines dans le monde.

Prions pour toutes les mamans qui ont eu recours à cet acte terrible et qui en portent la blessure. Prions particulièrement pour toutes les jeunes filles mineures qui ont avorté dans le secret et sont seules face aux conséquences.

Prions pour toutes les associations, les personnes, les églises, les politiques, ... qui essayent de faire entendre une voix pour la vie face à cette culture de la mort.

Prions pour les autorités et pour tous ceux qui les élisent afin que la vie soit protégée.

En union de prière,

Guillaume Anjou
Fondateur et directeur d'Info Chrétienne et auteur de la newsletter quotidienne Un Jour Une Prière

jeudi 16 mars 2017

Les tenants du tout-avortement

Depuis quelques années, les tenants du tout-avortement ont étendu les mailles de leur arsenal répressif

Sabine Faivre
Enseignante, psychologue du développement

Les récents débats autour de la législation sur l’IVG en Pologne ont remis la question de l’avortement au cœur des débats publics également en France, où le sujet est aussi extrêmement sensible, et où les tenants des prétendus « droits de la femme » mènent une guerre sans merci aux défenseurs de la vie.

Pour preuve, les dispositifs successifs du gouvernement sur le délit d’entrave à l’avortement : délit qui ne cesse de s’étendre, de l’information aux propositions d’aide, jusqu’à la liberté de conscience.

Ainsi, récemment, de la privation d’objection de conscience des pharmaciens sur les produits abortifs. Ainsi, également, de l’annonce d’un délit d’entrave numérique fin septembre, prévoyant de punir de deux ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende des sites dits « mensongers », qui « culpabiliseraient » les femmes souhaitant recourir à l’avortement.

Depuis quelques années, les tenants du tout-avortement ont étendu les mailles de leur arsenal répressif autour des associations qui informent objectivement les femmes sur les enjeux et conséquences de cet acte.

En réalité, à travers cet arsenal pénal affleure une peur panique : celle de voir révélée au grand jour la face obscure de l’IVG, du système qui y conduit, de l’idéologie qui la nourrit.

Ainsi, on a pu entendre dans un grand média une journaliste affirmer qu’« il n’y a pas de vie » in utero, ce qui est la plus grosse aberration entendue depuis des dizaines d’années.

Mais cela donne une idée de l’état de désinformation et d’ignorance dans lequel se trouvent certains de nos concitoyens.

Cette manipulation s’exerce aujourd’hui à tous les niveaux de la vie politique et cherche à se maintenir malgré les assauts du réel.

Heureusement, l’édifice se fissure de toutes parts, et certains n’hésitent plus, comme le professeur Nisand, à affirmer que l’avortement est bien « l’interruption d’une vie humaine », que cette vie « commence dès la fécondation ». Cette vérité, que de nombreux idéologues aimeraient voir mise sous le boisseau, est pourtant exprimée comme un fait, une évidence, par ceux mêmes qui pratiquent l’avortement : cela conduisant à une forme de schizophrénie dont on se demande comment, humainement, moralement, il est possible de sortir, tellement ce discours signe une impasse de la pensée, d’écartèlement de la conscience.

Néanmoins, cela est révélateur du malaise de plus en plus prégnant exprimé par ces professionnels de santé face à la réalité objective du système IVG aujourd’hui en France, pratique devenue quasiment un dogme intouchable.
Pourtant, cette pratique n’est pas sans effets, directs ou collatéraux.

Nombreux sont ceux parmi les politiques, de droite comme de gauche, qui considèrent que ce débat est clos. Ce sujet figurerait parmi ceux sur lesquels il serait aujourd’hui interdit de penser.

L’évolution de la médecine prénatale aide à une prise de conscience renouvelée des enjeux du vivant.

La science met au jour d’année en année l’imposture des partisans du slogan « mon corps, mon droit » : de nombreux spécialistes montrent, en effet, l’individualité du fœtus, le fait que celui-ci n’est pas une excroissance de sa mère mais un être humain unique, doté de facultés de communication et de sensibilité. Il éprouve du plaisir et il souffre. Ces mêmes spécialistes expliquent que le temps de la gestation est un moment crucial pour le développement futur de l’enfant, celui-ci ayant des conséquences durables sur sa construction psychologique et affective, ainsi que dans son rapport à l’environnement.

Le temps est fini où l’on croyait que l’enfant en gestation n’était rien, et que parce que ses neurones n’étaient pas développés, il ne pouvait rien ressentir. La science bat en brèche ces allégations.

De ce fait, les avancées de la médecine prénatale devraient nous obliger à repenser le statut de l’embryon, du fœtus.

Il faut espérer que des politiques courageux prendront un jour ce problème à bras-le-corps. Car de cette remise à plat découleront l’avenir de notre société, nos valeurs et notre socle de civilisation.


lundi 9 janvier 2017

Ils sont despotiques !

Il est devenu illicite de combattre sur le plan des idées. Au secours, Voltaire, ils sont devenus fous ! Ou, pire, ils sont despotiques. 😰

Jean-Jacques Fifre
Ancien directeur administratif et financier dans le privé 😖

La loi du 17 janvier 1975 relative à l’interruption volontaire de grossesse fut conçue comme une simple loi de dépénalisation de l’avortement en France.
Elle visait à donner une réponse à des situations de détresse et à rétablir un état de dignité humaine souvent bafoué. C’était un vrai progrès.

Simone Veil avait déclaré :

    « Je le dis avec toute ma conviction : l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. » ??”

Désormais, l’IVG est défendue comme un droit, c’est-à-dire une faculté garantie sans limite par la loi. Plus même : elle est édictée comme une liberté, c’est-à-dire celle d’agir sans aucune contrainte.

La loi Belkacem du 4 août 2014 supprime la condition de détresse. Elle s’inscrit dans une démarche qui vise à lever les moindres freins à l’exercice du droit le plus large à l’IVG, qui est d’ailleurs remboursée à 100 % par la Sécurité sociale.

Cela n’est pas un progrès car cette mesure va dans le sens d’une déresponsabilisation des comportements et des mentalités autant masculins que féminins. Il en va d’une responsabilité citoyenne de refuser cette démarche.

Entendons-nous bien sur le sens des idées : il ne s’agit pas de priver les femmes de la possibilité
d’éviter une grossesse dont la conception serait inique ou les risques majeurs, et dont les conséquences seraient pour la mère et l’enfant un non-sens dramatique.
Il s’agit simplement de considérer que personne n’a le droit de décider, sans des motifs impérieux, d’interrompre une vie. En outre, par bonheur, les dispositions d’aujourd’hui permettent de prévenir une grossesse non désirée avant que le processus de vie ne soit enclenché. La contraception est le vrai moyen. L’avortement est une thérapie que l’on devrait réserver aux cas d’exception.

Dire cela n’est pas liberticide. C’est simplement refuser de concourir à la déresponsabilisation des consciences, qui est le contraire du sens de l’intelligence humaine et ne fait qu’établir un contresens de l’esprit libertaire.

Or, aujourd’hui, dans notre démocratie qui, longtemps, fut un exemple universel, il m’est défendu d’affirmer cette position morale de bon sens et parfaitement légitime. Il est devenu illicite de combattre sur le plan des idées. Au secours, Voltaire, ils sont devenus fous ! Ou, pire, ils sont despotiques.

Ce gouvernement de gauche dont les dérives liberticides sont notoires vient de faire voter la loi dite « loi du délit d’entrave numérique à l’IVG » qui m’interdit d’exposer pleinement ma pensée sur ce véritable problème sociétal qui, en tout état de cause, mérite pourtant d’être discuté, éventuellement affronté avec les armes du bon sens et de la loyauté intellectuelle.

Cette mesure législative n’est pas un progrès.

Commentaire de Pierre :
La décadence s'accélère et conformément aux prophéties bibliques, nous sommes dans l'apostasie.