vendredi 9 novembre 2018

Vente des organes de fœtus


Vente des organes de fœtus : de la fiction à la réalité

1. Le fœtus et l'embryon sont des êtres humains

Ceux qui défendent le droit à l’avortement articulent leur argumentation sur le choix de la mère et son droit de décider de ce qu’elle fait de son corps et sur le fait que, selon eux, l'enfant n’est qu’un embryon, pas encore un être humain à part entière (avant 12 semaines en droit français, l’enfant est considéré comme embryon et comme un bien meuble avant sa naissance). Concernant le premier point, la formulation est mensongère : on ne parle pas du corps de la mère, mais bien du corps de l’enfant. Même si durant la grossesse la mère et l’enfant sont liés d’une manière certaine, ils sont deux êtres distincts. Pour le second point, la Bible est claire : l’embryon et le fœtus sont déjà des êtres humains à part entière aux yeux de Dieu. Les paroles de David le rappellent (Ps 139.13-16; Ps 22.10-11), ainsi que celles de Jérémie (Jé 1.5). Ajoutons aussi la merveilleuse confession d’Élisabeth qui reconnaît que l’enfant que porte Marie est le Seigneur (Lc 1.42-44) quand l’enfant a tressailli en son sein. 

2. L’avortement est un meurtre. 


Si on admet que l'enfant n’est qu’un embryon et non un être humain, on ne parle pas de meurtre (selon le droit français). Mais si, comme la Bible le déclare, le fœtus ou l’embryon sont  des êtres humains, alors l’avortement est un meurtre, même si le corps de la victime est caché au moment du crime. La loi mosaïque prévoyait de tuer celui qui aurait causé la mort prématurée de l’enfant d’une femme enceinte (Ex 21.22-23). La gravité de la sentence reflète la vérité biblique : « vie pour vie ». 
La réalité est là : selon le ministère de la santé, « plus d’une femme sur trois a recours à une IVG dans sa vie. » 

En tant que chrétiens, nous devons faire attention à défendre une vision biblique de l’homme et de la vie.
Nous devons faire attention à ne pas nous laisser endormir par l’apparente « normalité » de telles pratiques ou encore de leur prétendue validité parce que légale.
Nous ne devons pas nous laisser intimider par les discours—ou les silences—des médias dont la vision séculière du monde nie la valeur de la vie au profit d’un bonheur personnel, acquis au prix de la vie des plus faibles.

Nous ne devons pas nous taire par peur des représailles ou des railleries.
Défendons la vérité de l’Évangile, défendons la vie et rendons gloire à l’Auteur de la vie ! 

Matthieu Giralt