Une manne financière pour les fabricants !
Aujourd’hui,
la quasi-totalité d’une population triée sur le critère de son génome imparfait
a disparu. L’extinction de cette partie de l’humanité, les trisomiques, est le
fait d’un eugénisme efficace vendu par des marchands, acheté par l’État et mis
en œuvre par la médecine. Dans l’Histoire, c’est un événement sans précédent.
La dernière
« annonce » de l’année 2018 a parachevé cette politique eugéniste en mettant en
place le remboursement, par la Sécurité sociale, du test de dépistage prénatal
non invasif (DPNI).
Il s’agit,
en fait, d’une nouvelle machine à trier les humains avant la naissance. En
clair, c’est la mise en œuvre d’un énième test de dépistage de la trisomie 21,
toujours plus performant, présenté sous les auspices de la science et de la
médecine, comme si l’avortement sélectif de la quasi-totalité de cette
population n’était pas déjà une tragédie.
Il est vrai
que 96 % des enfants diagnostiqués trisomiques avant la naissance sont
aujourd’hui éliminés, ceci étant possible jusqu’au terme de la grossesse en
application de la loi Veil. Sauf indication contraire des parents ou
défaillance de la machine à trier, tous les fœtus diagnostiqués trisomiques
sont avortés. Le dépistage prénatal non invasif (DPNI) porte à sa perfection la
politique eugéniste déjà mise en place en visant à l’éradication complète des
enfants porteurs de trisomie. Il est présenté comme plus fiable, plus précoce,
plus confortable, plus économique. Une usine à gaz a été construite pour
renforcer une politique qui n’est ni médicale, ni scientifique, et encore moins
philanthropique, mais surtout lucrative pour les fabricants de tests.
Ce nouveau
dépistage, capable de rechercher le chromosome 21 surnuméraire dans l’ADN fœtal
circulant dans le sang maternel, est dorénavant proposé à toutes les femmes
enceintes dont le niveau de risque a préalablement été évalué entre 1/50 et
1/1.000 (et non plus 1/250) à l’issue du dépistage actuel par dosage des
marqueurs sériques. Au système actuel qui prévoit un dépistage à 14 semaines et
fiable dans 85 % des cas se rajoute donc une technique utilisable dès 10
semaines et fiable à 99 %. Il y aura même des femmes qui cumuleront trois tests
: les marqueurs sériques, le DPNI si elles sont classées à risque entre 1/50 et
1/1.000, et un second DPNI si le premier prélèvement est « ininterprétable ».
Le DPNI devrait limiter le recours à l’amniocentèse, qui restera toutefois
nécessaire pour établir le diagnostic si le résultat du nouveau test est
positif. L’avortement, qui pourra être plus précoce, est bien sûr présenté
comme un progrès. Tout cela est remboursé par l’assurance maladie.
L’actuelle
politique de dépistage présente deux caractéristiques : elle est à la fois
massive et imprécise. Massive dans la mesure où 96 % des enfants diagnostiqués
sont avortés (bien que certains se posent la question de savoir pourquoi il en
reste encore 4 %). Imprécise parce que le système conduit à des erreurs
responsables de fausses couches d’enfants sains causées par le recours excessif
à l’amniocentèse (celle-ci est critiquée non pas en raison des fausses couches
d’enfants trisomiques puisque ce risque est sciemment couru par les parents
mais à cause des fausses couches d’enfants sains).
Le nouveau système mis en
place cherche donc à être à la fois exhaustif (avec un seuil de risque plus
exigeant 1/1.000) et dans la cible (avec un taux de fiabilité de 99 %).
Autrement dit, cette nouvelle politique de dépistage doit être vue comme une
superposition de filtres. D’une part, le système actuel des marqueurs sériques
resserre les mailles du filet dans un rapport de 1 à 4. D’autre part, on
rajoute un second filtre, le DPNI, dont la fiabilité est quasi parfaite.
Malgré
cela, le diagnostic reste nécessairement établi à la suite de l’amniocentèse
mais les cibles seront mieux identifiées et les fausses couches ne concerneront
que des enfants trisomiques. Le nouveau système remboursé par l’assurance
maladie permet donc de ne plus éliminer d’enfants sains, il n’éliminera que les
trisomiques mais il les éliminera tous. En somme, c’est une meilleure
utilisation de l’argent public. La hiérarchie est clairement établie : la vie
d’un enfant sain est protégée avant la naissance, celle d’un enfant trisomique
est condamnée.
Ni
scientifique, ni médicale et encore moins philanthropique, l’ambition du
transhumanisme est sommaire : asseoir le marketing du surhomme sur une aversion
pour le sous-homme.
Le dépistage
de la trisomie 21 est précisément une matrice du transhumanisme.
Commentaire de Pierre :
Bientôt tout ces assassins devront rendre compte à DIEU pour tout les actes...Lisez la Bible !