Vente des organes de fœtus :
de la fiction à la réalité
1. Le fœtus
et l'embryon sont des êtres humains.
Ceux qui défendent le droit à l’avortement
articulent leur argumentation sur le choix de la mère et son droit de
décider de ce qu’elle fait de son corps et sur le fait que, selon eux,
l'enfant n’est qu’un embryon, pas encore un être humain à part entière (avant
12 semaines en droit français, l’enfant est considéré comme embryon et comme un
bien meuble avant sa naissance). Concernant le premier point, la formulation
est mensongère : on ne parle pas du corps de la mère, mais bien du corps de
l’enfant. Même si durant la grossesse la mère et l’enfant sont liés d’une
manière certaine, ils sont deux êtres distincts. Pour le second point, la Bible
est claire : l’embryon et le fœtus sont déjà des êtres humains à part entière
aux yeux de Dieu. Les paroles de David le rappellent (Ps 139.13-16; Ps 22.10-11), ainsi que celles de Jérémie (Jé 1.5). Ajoutons aussi la merveilleuse
confession d’Élisabeth qui reconnaît que l’enfant que porte Marie est le
Seigneur (Lc 1.42-44) quand l’enfant
a tressailli en son sein.
2.
L’avortement est un meurtre.
Si on admet que l'enfant n’est qu’un embryon et
non un être humain, on ne parle pas de meurtre (selon le droit français). Mais
si, comme la Bible le déclare, le fœtus ou l’embryon sont des êtres
humains, alors l’avortement est un meurtre, même si le corps de la victime est
caché au moment du crime. La loi mosaïque prévoyait de tuer celui qui aurait
causé la mort prématurée de l’enfant d’une femme enceinte (Ex 21.22-23). La gravité de la sentence reflète
la vérité biblique : « vie pour vie ».
La réalité
est là : selon le ministère de la santé, « plus
d’une femme sur trois a recours à une IVG dans sa vie. »
En tant que
chrétiens, nous devons faire attention à défendre une vision biblique de
l’homme et de la vie.
Nous devons
faire attention à ne pas nous laisser endormir par l’apparente
« normalité » de telles pratiques ou encore de leur prétendue
validité parce que légale.
Nous ne
devons pas nous laisser intimider par les discours—ou les silences—des médias
dont la vision séculière du monde nie la valeur de la vie au profit d’un
bonheur personnel, acquis au prix de la vie des plus faibles.
Nous ne
devons pas nous taire par peur des représailles ou des railleries.
Défendons la
vérité de l’Évangile, défendons la vie et rendons gloire à l’Auteur de la vie
!
Matthieu
Giralt