Elle prend la parole à l’Assemblée des Citoyens (Irlande)
Une femme qui a été conçue lors d’un viol va s’adresser à l’Assemblée des citoyens et l’informer que les circonstances de sa conception ne l’avaient pas conduit à perdre son droit à la vie.
Rebecca Kiessling doit utiliser le temps alloué à Youth defence par l’Assemblée pour partager son témoignage. La position boiteuse de l’Assemblée jusqu’à ce jour a été sévèrement critiquée, en particulier la décision de donner une plate-forme aux avortistes de la Grande-Bretagne et les États-Unis, tout en omettant d’entendre des survivants de l’avortement ou des lanceurs d’alerte dans l’industrie de l’avortement.
La mère de Rebecca a été violée au couteau, et elle est tombée enceinte suite à l’agression.
Elle a ensuite été avisée par son conseiller en matière de viol qu’elle pouvait obtenir un avortement illégal dans des cliniques marron, car l’avortement était illégal au Michigan.
Cependant, elle a été dissuadée d’avoir un avortement illégal en raison de l’insalubrité des locaux et des pratiques là-bas. Après avoir donné naissance à Rebecca, sa mère l’a donnée à l’adoption.
Rebecca a fondé « Save The 1 », une organisation pro-vie qui agit en ministère pour les femmes qui ont choisi de rejeter l’avortement en dépit d’être enceintes du viol.
Elle dit que les femmes ont besoin de soutien et de compassion après le viol, et que les enfants conçus de cette manière sont aussi des êtres humains innocents qui méritent la même protection que tout autre enfant.
« Je ne suis pas un ‘ enfant de violeur ‘. Je suis un être humain. Je suis si reconnaissante à ma mère pour ma vie, et tous les enfants devraient être protégés, de quelque façon qu’ils aient été conçus. Aucun d’entre nous ne mérite la peine de mort », dit-elle.
Le puissant témoignage de Rebecca a déjà changé le cœur des candidats à la Présidence et de nombreux législateurs aux États-Unis, au Canada et en Europe. Elle a également aidé les victimes de viols à travers le monde à choisir la vie de leurs enfants et a aidé les victimes de viols à partager leurs histoires et à faire pression pour une meilleure protection en vertu de la loi, y compris le droit de refuser aux violeurs la garde des enfants.
Elle est aussi avocate, épouse et mère de cinq enfants et donnera un témoignage convaincant aux membres de l’Assemblée.
(Youth Defence, 4 Mars 2017)
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